Le cinquième escadron a été réuni pour un stage de combat loc à Chaussetive (04).

A cette occasion nous avons eu le plaisir d'accueillir 4 nouveaux personnels :
2 féminines: Cha Guerendel et Cha Cupcic
ainsi que deux chasseurs: Cha Benali et Cha Terol.

Cette année, la formation a été assuré par le Sgt Deniau, le Bch Mathé, le Sgt Dakessian d'active ainsi que le Cne Capezzali.

Durant trois jours, les phases d'enseignement et d'application se sont enchainées à un rythme soutenu.

Le stage a été écourté d'une journée pour cause de prise d'armes de la St Georges, le saint patron de la cavalerie qui est traditionnellement fêté au 4RCH:

Et par Saint Georges... Vive la Cavalerie

Nous souhaitons un prompt rétablissement au SGT DENIAU qui a vu trop tard la branche qu'il a eu dans l'oeil et qui a été transporté d'urgence au Centre Hospitalier de GAP.

 Samedi 25 Fevrier, il est 8h et la vingtaine de personnels du 5 escadron qui ont répondu à la convocation sont présents sur la place du rapport pour un briefing de départ direction super dévoluy. Le but de cette manœuvre hivernale est d’obtenir le Brevet de skieur militaire (BSM) ou de le confirmer pour les personnes le détenant déjà. Cette période fait suite à celle réalisée un an plus tôt sur le plateau des Gondrans à Montgenèvre afin de réaliser deux stages hiver avant de pouvoir valider le BSM.

Après avoir préparé le matériel et chargé les véhicules, ce n’est que vers 13h que l’embarquement a lieu. L’après midi sera consacrée à la perception des locaux et du matériel personnel et collectif, les courses ne débuteront que le lundi 27 et le dimanche 26 sera consacré à une première prise en main du matériel et à des cours élémentaires sur le déplacement en peaux de phoques qui seront donnés par le capitaine Phillip, CDU de l’escadron et chef d’équipe montagne.

Lundi 27, arrivé du capitaine Capezzali chef de détachement et ancien officier montagne du régiment qui dispense depuis 2 ans les formations montagne aux réservistes du 5. Une première course de 850m de dénivelé positif est réalisée, départ de Superdevoluy pour rejoindre le col des Aiguilles en passant par le collet. Au final, c’est un effort de plus de 6h que fourniront les personnels mais toujours dans la bonne humeur malgré quelques chutes sans gravités. Retour au chalet pour un débriefing de la journée qui est positif même si des efforts techniques sont à faire par les militaires de l’escadron Phillip. Ce soir là et comme tous es soirs qui suivront, des cours sur la montagne, la préparation des sacs, et d’autres seront dispensés par le Capitaine Capezzali.

Mardi 28, les sacs se sont alourdis dans la nuit, cette fois les personnels partent pour plus de 24h avec bivouac en Igloo prévu au sommet du vallon de Barges. Le départ se fera du col du Festres et l’arrivée sur site est prévue pour 13h. Les 750m de dénivelé sont avalés dans le temps imparti et vers 14h après une rapide pause déjeuner, l’heure est à la construction des igloos. Alors que les militaires s’affèrent à la construction, des choucas survolent le bivouac. Après des heures d’efforts et des mètres cubes de neige déplacés, il est temps d’aller se coucher et de dormir dans les chambres réfrigérées trois étoiles.

Mercredi 29, réveil 7h30, l’escadron se lève sous l’œil attentif d’un chamois qui les surplombe, après un petit déjeuner réparateur, la redescente vers le téléphérique de Bure est réalisée. Même après cette nuit plus ou moins confortable, le repos n’est pas à l’ordre du jour, en effet, l’après midi est consacrée à l’apprentissage des nœuds basiques d’escalade, huit, demi marseillais, vachage, rappel.

Jeudi 1er, il est 7h du matin quand la trace part du bas du téléphérique pour équiper la traversée héroïque, véritable chef d’œuvre d’architecture naturelle où en traversant une grotte sur une pente à plus de 60° le plateau de Corne s’offre aux courageux osant cette course. Le gros du détachement et le serre file ne partiront qu’une heure plus tard et rejoindront le plateau vers 11h30. Une vue sublime sur Bure et ses combes se présente. Midi, l’heure de la descente, et le premier blessé de l’escadron. Victime d’une mauvaise chute, le genou du chef Ferre se tord. Il réussira à redescendre en raquettes jusqu’au véhicule mais le verdict du médecin tombe dans la soirée, entorse du ligament interne. Nous souhaitons au chef Ferre un bon et prompt rétablissement.

Vendredi 2, course BSM, le parcours est réalisé dans le temps imparti, par tous les personnels de l’escadron présents, dans la matinée. L’après midi sera elle consacrée à l’apprentissage de rappel suisse et de la réalisation de corps morts. Un exercice ARVA est lui aussi réalisé. 

Samedi 3, le matin les locaux sont réintégrés, puis les insignes BSM, précieux sésame cher aux troupes de montagne, sont remis sous le drapeau aux nouveaux skieurs militaires du détachement. Le bilan du séjour est donné par les instructeurs et l’encadrement, celui ci est positif et le niveau général du groupe est bon. La condition physique des réservistes du 5 ainsi que leur ténacité et leur volonté de réussir sont soulignés. Le retour au quartier se prépare dans la foulée. Vers 14h tous les membres de l’escadron retournent à leurs foyers, le précieux choucas en poche, les moufles dans le sac, et les innombrables connaissances nouvelles encore en tête. Une fois de plus, le 5 aura été de tous les horizons.

1cl GOYET

Le 5ème escadron tient à remercier :

Le Capitaine Capezzali pour son enseignement et ses précieux conseils.

Le Caporal chef Richard, chef d’équipe montagne, qui, toujours dans la bonne humeur a su aider les personnels en difficulté et les conseiller à son tour.

L’ensemble des personnels ayant participés à la réalisation de cet exercice ainsi qu’à celui de l’an dernier aux Gondrans. 

Comme tous les étés, Les champs de tirs de Canjuers étaient à l'arrêt afin de procéder au nettoyage des déchets de tirs.

Un détachement du 5°escadron aux ordres du Ltn Chassin, s'est joint à l'escadron Flore (ERIAC) afin d'aller accomplir cette tache.

  

Chaque jours les détachements du 93°RAM, 2°REG et 4°RCH extrayaient 40 tonnes d'obus et munitions en tous genres des champs de tirs.

 
 

Des détachements du 93°RAM, 27°BCA, 7°BCA et du 4°RCH, ont été joints pour former l'unité élémentaire qui allait assurer Vigipirate Paris du 15 juillet au 27 juillet 2011.

Cette année l'unité élémentaire a assuré les patrouilles aléatoires: 17 points sensibles de Paris à surveiller à raison de 3 par jour et par groupe.

 

 

 

Parmi les points sensibles nous pouvons trouver des sites touristes entre autres: Le Sacré Coeur, Notre Dame, La Cité des sciences, Versailles, le Louvre, des gares SNCF et des stations de métro/RER.

 
 

 

Cette année encore, l'unité élémentaire a eu le privilège d'être présente au ravivage de la flamme du soldat inconnu des 17 et 18 juillet 2011.

Rappelons que cette cérémonie a lieu tous les jours sous l'Arc de Triomphe depuis 1923 vers 18h30.
 

Le Stage Came Cate, inter-régimentaire à la 27°BIM, a été organisé du 3 juillet au 15 juillet 2011 au 4°RCH.

 

Les stagiaires provenaient du 2°REG, du 93°RAM, du 7°BCA, du 13°BCA et du 4°RCH.

 

Du Dévoluy à l'Ubbaye, les stagiaires se sont démenés durant ces 2 semaines au cours des différents ateliers du stage:

combat, escalade, course d'orientation, via ferrata et tir.

 

L'encadrement:

Ltn Chassin, Maj Olivier, Mch Ferré, Mdl Charrier, Bch Matté,

ainsi que le Cne Philip et le Cne Capézalli qui ont encadré l'escalade,

félicitent la motivation et le dynamisme des stagiaires qui ont porté leurs fruits, l'ensemble des stagiaires ayant brillamment réussi le stage.

 

 

Toutes nos félicitations aux futurs Brigadiers et Brigadiers-chefs.

 

 

 

Comme d'habitude, soulignons le bon accueil des personnels au chalet de Super Dévoluy.

 Le week-end des 2 et 3 juillet, furent organisées les journées portes ouvertes du 4° Régiment de Chasseurs.

La réserve est partie à la recherche de milices rebelles et d'éléments isolés cachés dans l'embrunais et l'ubaye.
les rebelles aidées par des conditions climatiques favorables pour ce type de mission: pluie et brouillard, ont opposé une forte résistance au cinquième escadron qui n'a eu de cesse de déployer des trésors d'ingéniosité et un engagement physique total afin d'en venir à bout tout en limitant les pertes dans ses rangs.

la première partie de la mission fut de réduire une milice localisée à proximité de Roche Rousse: la milice ne posa pas de gros problèmes de traitement contrairement aux éléments isolés.

Tous les éléments réduits, le cinquième escadron prit la direction du col du Parpaillon pour continuer sa mission.
La prise du col et du tunnel du Parpaillon après de longues heures d'efforts, fut un soulagement pour tous, nous tenions enfin le point haut, mais la mission se continuait dans l'embrunais traquant sans relache les trois derniers miliciens acculés de toutes parts. La nuit tombant, la mission était réussie.

L'escadron pris alors immédiatement la direction du mont Guillaume pour le gravir et pouvoir jouir du point de vue de son sommet.
La mission s'acheva autour d'un repas de cohésion très apprécié, après cette semaine de combat, aux pieds du mont Guillaume qui avait enfin retrouvé le soleil.





 

 

Du 9 au 12 mai, s'est déroulé le premier des deux stages ISTC annuels du 5° escadron, au stand de tir de la Valette à Barcelonnette.

Un détachement du service de santé des armées était joint au 5° escadron.
Au programme lors de ce stage:
. Validation des modules Alpha et Bravo pour les nouveaux personnels.
. Renouvellement des modules Bravo et Delta Frag (tir avec gilet pare balle) pour les autres.
. ISTC PA
. Initiation AN F1
. Formation aux Secours et soins au combat, formation dispensée par la délégation du service de santé des armées et sa mise en application sur le terrain.

Grace à l'efficacité des initiateurs et la motivation des stagiaires, tous les personnels présents du 5e escadron ont validé leurs modules respectifs pour un an.

Un stage très dense, intensif mais très formateur.
 

Quelques minutes du stage ISTC

Du 5 au 8 avril, le 5e escadron a choisi la cité de Chaussetives pour effectuer une instruction au combat en localité. 

Cité construite dans les années 50 pour loger les ouvriers construisant le barrage de Serre-Ponçon, elle est située à une petite demiheure du quartier Guillaume et ses bâtiments abandonnés constituent un endroit idéal pour ce type d’entrainement. 

Le brigadier Geley du 1er escadron, désigné instructeur, n’a pas épargné l’escadron de réserve entre démonstration et drill. « Ouverture... un, deux, trois... Go ! Flash... Photo..., porte à gauche...Clair ! »
On économise les mots, le souffle s'accélère, la sueur ruisselle... Avec les gilets, casques et lunettes, on a vite chaud, surtout avec cette météo quasi estivale.
« Piège ! », repli rapide, et quelques chutes sans gravité. Le dernier jour, restitution avec plastron : l'ennemi est neutralisé mais un « mort » chez nous.
 

Major Olivier

 

Vidéo du stage de combat urbain